Travaux de Karl von FRISCH 2

Long-lost letter from Albert Einstein discusses a link between physics and biology, 7 decades before evidence emerges

Adrian Dyer, Andrew Greentree, Jair Garcia, RMIT University May 12, 2021 1.40pm AEST

German-born physicist Albert Einstein in his study at Princeton University, where he met Karl von Frisch in 1949.

(Getty Images: Ernst Haas / Contributor)

Since the dawn of the electronic age, it has never been easier for researchers to engage with the general public — gaining access to precious resources otherwise unavailable.

This is illustrated perfectly in our latest publication, in which we introduce a previously unknown letter written in 1949 by none other than Albert Einstein. In it, the German-born mathematician and physicist discusses bees, birds and whether new physics principles could come from studying animal senses.

We first came across it in 2019, after Judith Davys — a retiree living in the United Kingdom — read an article we’d published on the mathematical abilities of bees. She reached out to us to share the 72-year-old letter, which Einstein had addressed to her late husband Glyn Davys. We spent a year investigating the precious document.

Letter by Albert Einstein, validated by The Hebrew University of Jerusalem, where Einstein bequeathed his notes, letters and records. Dyer et al. 2021, J Comp Physiol A / The Hebrew University of Jerusalem (Fair use)

" Écrire est l’une des activités les plus ordinaires des savants. Je me propose de considérer le rôle que peuvent jouer les notes dans le processus de recherche en étudiant les travaux du zoologiste autrichien Karl von Frisch (1886-1982), dont la définition de la « danse des abeilles » n’a en rien perdu de son actualité. Ce sont les données obtenues en été 1944 qui ont amené von Frisch à modifier sensiblement sa conception du langage des abeilles. Cette rupture conceptionnelle ne s’est produite, cependant, que dans (et par) la transformation de notes copiées et réécrites à partir de notes prises lors de l’observation des abeilles. Von Frisch semble donc s’être servi de l’écriture pour déterminer après coup la signification concrète demeurée indéterminée dans des notes produites antérieurement. Cet exemple illustre d’une façon plus générale que l’écrit (du relevé d’observations à l’ébauche ultime d’une publication) constitue l’un des instruments associés à la genèse de la connaissance scientifique. "

Journal d’observations de Karl von Frisch, notes prises le 12 août 1944. À gauche dans la partie supérieure, en rouge, le numéro de l’expérience (174) ajouté postérieurement ; à droite le résultat du décompte dans deux postes d’observation différents (Bibliothèque d’État de Bavière, collection des manuscrits, Ana 540, A.III, 1944 III)

Tous droits réservés © Bayerische Staatsbibliothek, Munich, & famille von Frisch

« Registre des numéros d’expérience » pour l’année 1944. En dessous du titre « Expériences d’alimentation à différentes distances et directions », dans le premier bloc de chiffres, en troisième position, le numéro de l’expérience 174 (Bibliothèque d’État de Bavière, collection des manuscrits, Ana 540, A.IV, 2)

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Esquisse sur feuille volante se rapportant à l’expérience n° 174, datant probablement de la fin septembre ou du début octobre 1944 (Bibliothèque d’État de Bavière, collection des manuscrits, Ana 540, A.III, 1944 V)

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