Charles Oberthür

 (14 septembre 1845, Rennes¹ - 1^er juin 1924, Rennes) est un entomologiste amateur, fils de l’imprimeur François-Charles Oberthür et de Marie Hamelin, frère de l'entomologiste René Oberthür.

Biographie

Il entre à seize ans dans l’imprimerie familiale (qui était chargée notamment de l’impression des calendriers des postes et des tickets de loterie nationale) et devient rapidement un bon ouvrier lithographe.

En 1870, il épouse Louise Le Ray.

Il reçoit, en 1913, le prix Cuvier de l’Académie des sciences.

Il est enterré au cimetière de Nord de Rennes dans une chapelle bâtie par son beau-frère Emmanuel Le Ray, architecte municipal

Vie politique

Il a été membre du conseil municipal de Rennes. Entre 1900 et 1906, il occupe le poste de premier adjoint du maire, Eugène Pinault.

En 1906, il se présente comme député d’Ille-et-Vilaine contre René Le Hérissé et M. Jaouen dans la première circonscription de l’arrondissement de Rennes³. Il fait un bon score au premier tour (8151 voix sur 18380) mais il est battu au second tour le 20 mai 1906 (2172 voix sur 12014)

Entomologie

Galerie : Les collections de Charles Oberthür à l'Université de Rennes 1.

Il se passionne très tôt pour les insectes notamment grâce à l’influence de son père. Il commence sa première collection d’insectes à neuf ans. Celle-ci va rapidement augmenter grâce à l’achat des collections de Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour de Boisduval (1799-1879), Achille Guénée (1809-1880), Eugène Bellier de La Chavignerie (1819-1888), Adolphe de Graslin (1802-1882), Constant Bar (1817-1884), Antoine Guillemot (1822-1902) et Henry Walter Bates (1825-1892). Son immense collection, à la fin de sa vie, occupe 15 000 boîtes vitrées de 50 x 39 cm et renferme 5 millions de spécimens appartenant à de très nombreuses espèces. En 1916, elle serait la deuxième plus grande collection privée au monde⁴.

Pour l’illustration de ses publications qu’il fait imprimer dans sa propre usine, il fait appel à de talentueux illustrateurs comme A. d’Apreval⁵ ou Jules Culot (1861-1933). Il est notamment l’auteur des Études d’entomologie (21 volumes, 1876-1902) illustrées de 1 300 figures en couleur, des Études de lépidoptérologie comparée (22 fascicules, 1904-1924) illustrées de plus de 5 000 figures. Il est également l’auteur de 111 notes.

Note : la taxinomie des insectes évolue régulièrement et fortement, certaines espèces ont été renommées depuis.

Sena oberthueri est un papillon décrit par Lucas et Albuna oberthuri.

Charles Oberthür travaille souvent avec des missionnaires qui récupèrent les papillons pour lui. En contrepartie Il imprime à Rennes des Chants religieux en thibétains pour Jules Dubernard. M. et M^me Oberthür se procurent, dans les salles de ventes de Bretagne, les objets sacerdotaux qu’ils offrent au Supérieur des Missions Étrangères de Paris pour en doter les jeunes missionnaires en partance pour l’étranger. Il a notamment travaillé avec Félix Biet, Pierre Jean Marie Delavay, Jules Étienne Dubernard, Théodore Monbeig, Jean Batiste Goutelle.

Bibliographie

Il a publié de nombreux courts textes :

• Études de lépidoptérologie comparée, impr. Oberthür, In-8° et in-4°, nombreuses planches
• Étude sur une collection de lépidoptères formée sur la côte de Malabar et à Ceylan par M. Émile Deschamps, 1889-1890, Paris, Société zoologique de France, 1892, In-8°, 16 p.
• Supplément du Bulletin de la Société scientifique et médicale de l'Ouest
  • Faune entomologique armoricaine. Lépidoptères (premier fascicule). Rhopalocères, avec Constant Houlbert, impr. Oberthur, 1912. In-8°, 260 p. réimprimé en 1922.
• Diverses « considérations »
  • Considérations sur la faune lépidoptérologique d’Alsace et sur les travaux et les collections des entomologistes alsaciens depuis le xviii^e siècle., impr. Oberthür, 1920, In-8° , 30 p.
  • Considérations sur la première question dont l'examen est proposé au congrès international de zoologie de Paris (5-10 août 1889) : "Des Règles à adopter pour la nomenclature des êtres organisés, de l'adoption d'une langue scientifique internationale", impr. Oberthür, 1889, Gr. in-8° , 7 p.
• Bernard Corbé et Yann Lagadec (éd. prés. et prép. par), Charles Oberthür. Lettres de guerre (1914-1918), Presses universitaires de Rennes, 2016, (ISBN 978-2-7535-4994-4)

Arnold Spuler (1 June 1869, Durmersheim – 15 March 1937, Aidenried, Upper Bavaria) was a German physician, an entomologist and a politician.

Biography

After attending the gymnasium in Karlsruhe, Spuler was drafted in the 30th Regiment of Field Artillery of Baden (XIV Corps of the German Empire) from 1887 to 1888. He then studied natural sciences and medicine in Freiburg im Breisgau and Berlin. In 1891 he graduated and in 1893 he was qualified to practice as a physician. In the autumn of the same year he became assistant of the Institute of Anatomy at the University of Erlangen. In 1896 he obtained the libera docenza and in 1903 he became an extraordinary professor. From 1914 to 1918 he took part in the First World War as a medical officer. After the war he enrolled in the German National People's Party (DNVP). In 1920 he became full professor of histology and ontogenesis at the University of Erlangen. From 1920 to 1924 he was deputy of his party in the Bavarian Parliament and from December 1924 to May 1928 in the National Parliament of the Weimar Republic, where he represented his constituency (Upper Bavaria and Swabia).

Scientific activity

Spuler wrote treatises on anatomy, ontogeny, biology and zoology, and books on Lepidoptera. The multi-volume work Die Schmetterlinge Europas (The Lepidoptera of Europe) of 1908 was for decades a standard in the study of Lepidoptera.

Works

(in German )

• Zur Phylogenie und Ontogenie des Flügelgeäders der Schmetterlinge. 1892.
• Beiträge zur Histologie und Histiogenese der Binde- und Stützsubstanz. Wiesbaden 1896.
• Beiträge zur Histogenese des Mesenchyms. 1897.
• Übersicht der lepidopteren-Fauna des Grossherzogtums. Baden 1898.
• Über die Teilungserscheinungen der Eizelle in degenerierenden Follikeln des Säugerovariums. Wiesbaden 1901.
• Die Raupen der Schmetterlinge Europas. 1904.
• Die Schmetterlinge Europas. 1908. (with Ernst Hofmann)
• Die sogenannten Kleinschmetterlinge Europas einschließlich der primitiven Familien der sogenannten Grossschmetterlinge, sowie der Nolidae, Syntomidae, Nycteolidae und Arctiidae. Stuttgart 1913. (dissertation)

References

• Horn, W.: 1937, [Spuler, A.]. Arbeiten über morphologische und taxonomische entomologie aus Berlin-Dahlem, 4(3): 241.
• Anonym: 1937, Deutsche Entomologische Zeitschrift. 51, 54.
• Derksen, W., Scheiding – Göllner, U., 1975: Index Litteraturae Entomologicae
• Gaedike, R. & Groll, E. K. eds. 2001, Entomologen der Welt (Biografien, Sammlungsverbleib). Datenbank, DEI Eberswalde im ZALF e. V.: Spuler Arnold.

Biographie

Après avoir fréquenté le gymnase de Karlsruhe, Spuler est enrôlé dans le 30e régiment d'artillerie de campagne de Bade (XIVe corps de l'Empire allemand) de 1887 à 1888. Il étudie ensuite les sciences naturelles et la médecine à Fribourg-en-Brisgau et à Berlin. En 1891, il a obtenu son diplôme et en 1893, il a été qualifié pour exercer en tant que médecin. À l'automne de la même année, il devient assistant de l'Institut d'anatomie de l'Université d'Erlangen. En 1896, il obtient la libera docenza et en 1903, il devient professeur extraordinaire. De 1914 à 1918, il participe à la Première Guerre mondiale en tant que médecin militaire. Après la guerre, il s'inscrit au Parti national populaire allemand (DNVP). En 1920, il devient professeur titulaire d'histologie et d'ontogenèse à l'Université d'Erlangen. De 1920 à 1924, il est député de son parti au Parlement bavarois et de décembre 1924 à mai 1928 au Parlement national de la République de Weimar, où il représente sa circonscription (Haute-Bavière et Souabe).

Activité scientifique

Spuler a écrit des traités sur l'anatomie, l'ontogénie, la biologie et la zoologie, et des livres sur les lépidoptères. L'ouvrage en plusieurs volumes Die Schmetterlinge Europas (Les lépidoptères d'Europe) de 1908 a été pendant des décennies un standard dans l'étude des lépidoptères.

Travaux

Zur Phylogenie und Ontogenie des Flügelgeäders der Schmetterlinge. 1892.
Beiträge zur Histologie und Histiogenese der Binde- und Stützsubstanz. Wiesbaden 1896.
Beiträge zur Histogenese des Mesenchyms. 1897.
Übersicht der lepidopteren-Fauna des Grossherzogtums. Bade 1898.
Über die Teilungserscheinungen der Eizelle in degenerierenden Follikeln des Säugerovariums. Wiesbaden 1901.
Die Raupen der Schmetterlinge Europas. 1904.
Die Schmetterlinge Europas. 1908. (avec Ernst Hofmann)
Die sogenannten Kleinschmetterlinge Europas einschließlich der primitiven Familien der sogenannten Grossschmetterlinge, sowie der Nolidae, Syntomidae, Nycteolidae und Arctiidae. Stuttgart 1913. (mémoire)

Références

Horn, W. : 1937, [Spuler, A.]. Arbeiten über morphologische und taxonomische entomologie aus Berlin-Dahlem, 4(3): 241.
Anonyme : 1937, Deutsche Entomologische Zeitschrift. 51, 54.
Derksen, W., Scheiding – Göllner, U., 1975 : Index Litteraturae Entomologicae
Gaedike, R. & Groll, EK eds. 2001, Entomologen der Welt (Biografien, Sammlungsverbleib). Banque de données, DEI Eberswalde im ZALF e. V. : Spuler Arnold.

Ruth Lotmar (* 1910 à Munich, † 1989 à Berne) était une biologiste germano-suisse.

Carrière

Ruth Lotmar a obtenu son doctorat en 1933 à l'Université de Munich sous la direction de Karl von Frisch avec une thèse sur le sens des couleurs des abeilles, avec une attention particulière pour l'ultraviolet.[1][2] Elle a ensuite travaillé, entre autres, à l'Institut zoologique de l'Université de Bâle, au Département de biologie de l'entreprise JR Geigy AG Basel, à l'Institut apicole de Berne-Liebefeld, ainsi qu'à la Clinique des rhumatismes et à l'Institut de Physiothérapie à l'Université de Zurich.[3]

L'animal Nosema lotmarae porte son nom.[4]

Thèse

Nouvelles études sur le sens des couleurs des abeilles, avec une référence particulière à l'ultraviolet. Dans : Journal de physiologie comparée. Volume 19, n° 4. J. Springer, Berlin 1933, DNB 570858941, pp. 673-723 (avec 51 illustrations de texte)

Article dans les communications de la Société Suisse d'Entomologie

L'épithélium de l'intestin moyen de la chenille Tineola biselliella (teigne du vêtement), en particulier son arrêt lors de la mue. In : Communications de la Société Suisse d'Entomologie. Tome 18, n° 4/5. Société Suisse d'Entomologie, Berne 1941, DNB 574909877 (avec illustrations).
A propos d'une infection microsporidienne (genre Nosema) chez la mite du linge, Tineola biselliella. In : Communications de la Société Suisse d'Entomologie. Tome 19, n° 7/8. Société suisse d'entomologie, Berne 1941, pp. 361–371, doi:10.5169/seals-400916 (avec illustrations).
La maladie du polyèdre de la teigne des vêtements (Tineola biselliela). In : Communications de la Société Suisse d'Entomologie. Volume 19, n° 7/8, 1941, pages 372-373, doi : 10.5169/seals-400917.
L'épithélium de l'intestin moyen de Tineola biselliella (teigne des vêtements) pendant la métamorphose. In : Communications de la Société Suisse d'Entomologie. Tome 18, n° 9/10. Société Suisse d'Entomologie, Berne 1942, DNB 574909885 (avec illustrations).
Observations sur l'alimentation et la digestion chez Stomoxys calcitrans (Dipt.). In : Communications de la Société Suisse d'Entomologie. Volume 22, No. 1. Société Suisse d'Entomologie, 1949, pp. 98-115, doi:10.5169/seals-401054.

Article dans les suppléments du Schweizerische Bienen-Zeitung

Sur l'influence de la température sur le parasite Nosema apis. Dans : Schweizerische Bienen-Zeitung : Suppléments. Volume 1 = Numéro 6. Verlag Sauerländer, Aarau 1943, DNB 458775746, page 24 (avec 9 illustrations).
Sur l'influence de la température sur le parasite Nosema apis. Dans : Schweizerische Bienen-Zeitung : Suppléments. Volume 1, Issue 6. Sauerländer, Aarau 1943, DNB 364977833, pp. 261-284 (1 feuille d'illustrations).
La métamorphose de l'intestin de l'abeille (Apis mellifica). Dans : Schweizerische Bienen-Zeitung : Suppléments. Volume 1 = Numéro 10. Sauerland, Aarau 1945, DNB 458775762, page 64 (avec illustrations).
Sur les flagellés et les bactéries de l'intestin grêle de l'abeille domestique (Apis mellifica). Dans : Schweizerische Bienen-Zeitung : Suppléments. Volume 2 = numéro 14. Sauerländer, Aarau 1946, DNB 458775754, page 28 (avec 21 illustrations).

Autres articles (sélection aléatoire)

Absorption de sulfate de sodium radiomarqué (Na235SO4) à travers la peau de lapin et sa réexcrétion. Dans : Georg von Hevesy (éd.) : Les isotopes comme indicateurs dans la recherche physiologique (= Documenta rheumatologica Geigy. N° 6). Geigy, Bâle 1955, DNB 363846174.
Avec Johann Häfelin : De la dépendance de la perméabilité cutanée aux intempéries : Expériences avec du sulfate de sodium radiomarqué sur des lapins. Dans : Archive for Meteorology, Geophysics and Bioclimatology (= Series B). Volume 7, n° 2, mars 1956, pages 286-296, doi : 10.1007/BF02243329.
À propos de l'absorption cutanée et de l'utilisation et de l'excrétion du soufre colloïdal et du thiosulfate : expériences sur des lapins avec du 35S radiomarqué. In : Revue pour toute la médecine expérimentale. Volume 134, n° 3, mars 1961, pages 233-241, doi : 10.1007/BF02054899

Weblinks

• Ruth Lotmar in der Internet Movie Database (englisch)
• Interview mit Ruth Lotmar (ab Minute 6) in: Carl Zibung, Peter Wyss: Der Föhn – Landplage oder Sündenbock. Reportage über Entstehung und Wirkung des Föhn. Schweizer Fernsehen, 22. und 29. Mai 1964.
• Foto mit Paul und Felix Klee in Düsseldorf 1933
• ouvrages de Ruth Lotmar

Les détails

1.  Ruth Lotmar: Neue Untersuchungen über den Farbensinn der Bienen, mit besonderer Berücksichtigung des Ultravioletts. In: Zeitschrift für vergleichende Physiologie. Band 19, Nr. 4, 1933, S. 673–723, doi:10.1007/BF00395648.
2. ↑ Walther Fuchs: Lotmaria passim: Ruth Lotmar, bee researcher and zoologist. Digiboo, Küsnacht 2019, ISBN 978-3-03906-001-6, S. 5–7.
3. ↑ Walther Fuchs: Lotmaria passim: Ruth Lotmar, bee researcher and zoologist. Digiboo, Küsnacht 2019, ISBN 978-3-03906-001-6, S. 16–18.
4. ↑ Victor Sprague: Systematics of the Microsporidia. In: Lee A. Bulla, Thomas C. Cheng (Hrsg.): Comparative Pathobiology. Band 2. Plenum Press, New York 1977, ISBN 978-1-4613-4207-6, S. 247, doi:10.1007/978-1-4613-4207-6.

Lotmaria passim : Ruth Lotmar, chercheuse apicole et zoologiste de WALTHER FUCHS

Cette courte biographie retrace la carrière de la chercheuse juive Ruth Lotmar (1910-1989) et montre comment l'Allemagne nazie a changé sa vie et l'a forcée à adopter une nouvelle perspective.

En 1946, Ruth Lotmar a décrit pour la première fois l'agent pathogène d'une importante maladie des abeilles, qui portera plus tard son nom - lotmaria passim, ce qui la rend inoubliable en tant que chercheuse.

Contenu

Avant-propos

introduction

1. Enfance et jeunesse à Berne et Munich

2. Études de zoologie à Munich et perspectives de recherche sur les abeilles avec Karl von Frisch

3. Fuite et exil en Suisse

4. Recherche sur les abeilles au Département des maladies des abeilles du Centre de recherche agricole de Liebefeld

5. Nouvelles perspectives : le passage à Bâle et à Zurich

6. À propos des "actants" et des références circulantes : l'importance de Ruth Lotmar en tant que zoologiste et chercheuse sur les abeilles

Les références

Remarques

Epossina, Felix Klee, Ruth Lotmar, Paul et Phoraska Klee dans le jardin de la Heinrichstrasse 36 ; Düsseldorf à l'été 1933

photographie: gélatine argentique sur papier baryté

Photographie : Lily Klee, Zentrum Paul Klee, Berne, Don de la famille Klee

Düsseldorf 1933

Paul Klee (DE, 1879 - 1940)
Félix Klee (1907 - 1990)
docteur Ruth Lotmar (1933-1946 (dates d'entrée en vigueur)

Musée municipal de la capitale de l'État Düsseldorf
Numéro d'inventaire: CMS.F 6540

Maximilian Renner (4 November 1919 - 20 March 1990) was a German zoologist and chronobiologist. He worked as a researcher and professor at the Ludwig Maximilian University of Munich focusing on "Zeitsinn," or time sense, in bees.^[1] His biggest contribution to chronobiology was an experiment in which he explored the concept of “Zeitgedächtnis,” or time memory, by flying bees to different time zones and examining their activity. He continued his research efforts and made various publications on the topic of bee physiology and behavior.

Life

Maximilian Renner was born in Munich on November 4, 1919, and completed his education there. In 1960 he began teaching at the Ludwig Maximilian University of Munich. While there he researched the chronobiology in animals, with a particular focus on honey bees (Apis mellifica). In 1967 he became an adjunct professor (außerplanmäßiger Professor), then retired in 1985 as a Professor (C2). Even after his retirement, he still regularly undertook excursions with students to bring them closer to the beauty of nature.

Renner was married and had two daughters. He died at the age of 70 on March 20, 1990. 

Prior Research in the Field

Previous work by other chronobiologists set the stage for Renner's own research. His mentor, Karl Von Frisch won a Nobel Prize in 1973 in Physiology or Medicine for his investigations of sensory perceptions in honey bees.^[2] This led Renner's peer, Ingeborg Beling, to study time memory in honey bees. The work done by Von Frish and Beling paved the way for Renner's main discovery of time sense in honey bees.

Research

Scientific Achievements

Bee translocation experiments to answer the following questions

How is time sense behavior accomplished? Is it through Endogenous or Exogenous mechanisms?

In 1955 Max Renner trained bees in Paris by consistently giving them food at the same time every day. He then flew these bees to New York, in a constantly illuminated environment to see if time sense (coming back to the same spot in 24 hour intervals) could happen without constant exogenous factors, i.e. external factors like sunlight or temperature. The experiment examined whether the change in geographic latitude and different time zones impacted what time the bees would come back for food. He found that bees returned to the same place in roughly 24 hour intervals even in the new location, indicating the presence of an endogenous clock, that is, a regulator intrinsic to the organism independent of the environment.^[3]

The next experiment looked at whether the exogenous contributions had an effect on the exogenous clock, looking specifically at how it might have impacted how often bees returned to the same spot. The experiment was conducted by training bees in Long Island, New York and then translocating them to Davis California. This was not done in constant light, to ensure that the position sunlight was not regulating the bee's behavior.^[4] There were two time periods where the maximum number of bees returned to the spot after arriving in Davis. A large number of bees returned after of 24 hours, but a large number of bees also returned at another time point illustrating an interaction between exogenous and endogenous factors. Max Renner concluded that if the two contributors, internal and external regulators, were in phase they reinforced each other and if they were off phase they competed with one another and impacted behavior.

Is astronomical orientation time compensated?

Max Renner wanted to examine how animals use the position of the sun to orient themselves. He used the experiment of translocating bees from Long Island to Davis to see how bees changed their orientation angle due to the position of the sun even when it was not consistent with their original time zone. He found that bees oriented themselves to figure out what direction to first fly using the sun-azimuth, which takes in to account the change in sun speed as it changes position throughout the day.^[3]

The Function of the Antenna Cleaner of the Honey Bee

With Klaus Schonitzer, another zoologists at the University of Munich, Renner described the antenna cleaning activity of the worker honey bee (Apis mellifica). He discovered they have a structure on their forelegs that they used to clean their antennae with. With a single stroke and only one antenna at a time, these bees used the ipsilateral foreleg to clean the antennae.^[5]

Secretion Glands and the Attractiveness of the Queen Bee

In another paper, “The significance of the secretion of the glandular glands for the attractiveness of the bee queen against young workers,” Renner assayed the biological significance of the terit gland secretion of the queen honey bee. He found that worker bees were attracted to the abdominal gland secretion, but it was only effective in conjunction with mandibular gland secretion, at distances over several centimeters. Together they were found to be responsible for the attraction effect.^[6]

Contributions to Science

Renner, along with the chronobiologists before him, built a foundation that allowed Collin Pittendrigh to describe the biological clock of Drosophila, and come up with a model of entrainment of circadian rhythms, on the basis of which Pittendrigh was named the father of modern chronobiology.^[4]

Some of Renner's other work gave valuable insights into maintenance and behavior of a honey bee, allowing for advancements in beekeeping.

Publications^[7]

As Author

In German

• Analyse der Kopulationsbereitschaft des Weibchens der Feldheuschrecke Euthystira brachyptera Oesk : Beziehgn zum Zustand d. Geschlechtsapparates (German for “Analysis of the Willingness to Copulate in Female Field Grasshopper Euthystira brachyptera: Relations to the Condition of the Sexual Apparatus”) [1951]
• Die Bedeutung des Sekretes der Tergittaschendrüsen für die Attraktivität der Bienenkönigin gegenüber jungen Arbeiterinnen (German for “The Significance of the Secretion of the Glandular Glands for the Attractiveness of the Bee Queen Against Young Workers”)
• Der Zeitsinn der Arthropoden (German for “The Time Sense of Arthropods) [1958]
• Von Biene zu Honig: kleien Kulturgeschichte der Bienenkunde und Imkerei (German for “From Bee to Honey: A Short Cultural History of Apiology and Beekeeping”)[1975]

Translated from German

• The Scent Gland of the Honey Bee and the Physiological Significance of its Attractant (In German: Das Duftorgan der Honigbiene und die physiologische Bedeutung ihres Lockstoffes) [1960]
• Honey Bee's "Clock" ("Uhr" der Bienen)
• Honey Bee's Time Sense (Zeitsinn der Bienen)
• Keeping of Bees in Closed and Artificially Lighted Rooms (Über die Haltung von Bienen in geschlossenen, künstlich beleuchteten Räumen) [1955]
• New Enquiry into the Physiological Effect of the Scent Glands of the Honey Bee (Neue Untersuchungen über die physiologische Wirkung des Duftorganes der Honigbiene) [1955]
• Time Sense and Astronomic Orientation of the Honey Bee (Zeitsinn und astronomische Orientierung der Honigbiene)

Published Originally In English

• The Contribution of the Honey bee to the Study of Time-Sense and Astronomical Orientation. Cold Spring Harb Symp Quant Biol. 1960;25:361-7.
• With Klaus Schonitzer. The Function of the Antennae Cleaner of the Honey Bee. Apidologie 15 (1984) 23-32

As Editor

• Kükenthal, W. G. Leitfaden für das zoologische Praktikum (German for Handbook for the Zoological Practicum“) [1980]
• Jacobs, Werner. : A Pocket Lexicon Biologie und ökologie der Insekten: ein Taschenlexikon (German for “The Biology and Ecology of Insects”) [1988]

References